Le flâmeoir®, la bougie écrin "made in France"
Avec son design inédit à huit facettes, le flâmeoir est conçu comme une bougie écrin pour sublimer la flamme dans un miroitement kaléidoscopique. Le choix de la porcelaine, matériau millénaire, s’est imposé pour son côté à la fois authentique et sophistiqué, et par son prestige au rayon du savoir-faire “made in France”.
Limoges produit en effet depuis le XVIIIe siècle une porcelaine parmi les plus fines et réputées au monde. Pour défendre cet héritage, la filière a d’ailleurs obtenu en décembre 2017 l’IGP “porcelaine de Limoges” qui permet de garantir que toutes les étapes de fabrication d’un produit qui s’en réclame ont bien été réalisées à Limoges et sa région.
C’est donc avec une grande fierté que flâme fait fabriquer son flâmeoir en toutes petites séries par une manufacture du patrimoine vivant (label EPV) installée à Limoges depuis trois générations. La fabrication y est encore traditionnelle, c’est à dire entièrement réalisée à la main, ce qui fait de chaque flâmeoir une pièce quasi-unique.
Tout commence avec un peu d’imagination, un prototype technique, puis un moule en plâtre… La barbotine est d’abord coulée dans le moule, puis lorsqu’elle est suffisamment prise, le moule est évidé et débridé pour enlever le surplus inutile de matière. Le démoulage demande beaucoup de délicatesse car la pâte est encore crue, donc souple.
Après un premier séchage à l'air libre, le façonnage à l'éponge humide permet d’adoucir les arêtes et d’enlever toutes les impuretés qui présentent un risque de défauts à la cuisson.
Le flâmeoir passe ensuite au « dégourdi », une pré-cuisson de séchage à 980°C qui lui donnera une teinte rosée. On réalise ensuite l’émaillage par trempage, avant la cuisson appelée « grand feu » à 1400°C .
L’émail blanc donnera une transparence diaphane au flâmeoir, tandis que le noir lui procurera une profondeur mystérieuse. Les modèles précieux sont, eux, décorés à la main par une décoratrice avec des peintures à base de véritables métaux précieux - du cuivre, du platine et de l’or - et subissent une troisième cuisson à 720°C dite « petit feu ».
Au final, il faut une douzaine de mains expertes pour fabriquer environ 70 flâmeoirs par jour.